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Un petit village qui est maintenant incontournable dans la sphère du kite pour tous les tripeurs, il faut un peu d'historique pour comprendre comment on en est arrivé là. Je l'ai découvert en 2008, un peu par hasard, car quelques personnes " de confiance" disait : vas-y, c'est incroyable, si un jour tu ne navigues pas, Alan te paie ton repas du soir et caïpi et tout... Eh, ho c'est moi le marseillais!, alors on exagère pas ok? Et ben, 9 ans plus tard, Alan ne m'a toujours pas payé de repas, mais moultes caïpi tout de même à l'occasion de belles bringues partagées. J'y passe 3 mois chaque année à l'entrée de l'hiver, un peu comme un gabian qui déciderait de migrer car les sardines deviennent rares en méditerranée, et qu'il est sur de se refaire une "santé" sous le soleil Brésilien.
Oui, c'est vrai, on vous le redit, a Icaraí il y fait bon vivre, et surtout pas (encore) de violence, dans ce village vous allez vous guérir du kite, si vous êtes vraiment accro, croyez-moi, vous allez gaspiller du vent, il n'est pas rare qu'au bout de quelques jours "intensifs" vous vous surpreniez à chercher un hamac alors qu'il y a 20 nds sur le spot et pleins de papillons excités dans le ciel. Ne vous pressez pas, En France vous attendez le vent, à Icaraí c'est le vent qui vous attend de Juillet à Décembre, même la nuit. N'oubliez pas que vous êtes pas très loin de l'équateur, si la tentation de naviguer à poil est forte, détrompez vous, le soleil est votre pire ennemi, couvrez tout, tartinez tout! ça vous évitera de dormir le soir cramé et droit dans la penderie...
J'ai connu Icaraí du temps où c'était vraiment une expédition, la route de Beauduc c'est le circuit Paul Ricard en comparaison, les accès bitumés pour les Eoliennes installées de partout sur le trait de côte ont permis d'ouvrir ce petit village de pêcheur au monde entier, alors c'est vrai c'est pas très très bôôô dans le paysage, mais au moins on aura pas de barres d'immeubles en front de mer pendant quelques décennies au moins. Dorénavant chaque année on voit le village se transformer mais sans se défigurer, le plus marquant est l'ouverture de commerces lié au tourisme (pousada, bars de plage, boutiques d'artisanat, glaces artisanal, taxis, locations de buggy, etc.). les Brésiliens ont vraiment pris le virage pour développer leur village. Il n'est pas rare dorénavant que bons nombre d'entre eux commencent à parler le français. Les 3 "mousquetaires" Lætitia, Alan et Jérémy qui ont crée la pousada Pais Tropical ont vraiment permis de faire découvrir au monde du kite un petit coin de paradis venté. Bon nombre de français ont suivi leurs traces en s'installant.
Si en 2008 c'était kite, kite et kite, dorénavant, toutes les activités sont proposées, que ce soient les balades sur le rio en paddle, location de quad, pêche, cheval, gym, yoga, écotourisme dans les environs. Alors bien sur, on y vient surtout pour s'en prendre une bonne tranche, surtout pour les européens à l'entrée de l'hiver, mais n'hésitez pas à fouiner un peu autour d'Icaraí, vous découvrirez des spots parfaits pour la vague (Suzon, cimetière, du flat à marée basse au Spot, des downwind de folie à faire aussi bien vers Caetanos que vers Patos. ne restez pas devant le village, les brésiliens sont pas fous, s'ils ont fait leur village à l'abri des cocotiers dans le fond de la baie c'est qu'ils sont abrités du vent. Les hébergements en pousadas ou casas particulières sont maintenant faciles à trouver, le standing aussi est monté, on trouve de tout dans toutes les fourchettes de prix, Laetitia a crée un office du tourisme local, ce qui simplifie bien les choses pour les touristes.
On a souvent reproché à Icaraí que c'était kite et rien d'autres, dorénavant après les restau du soir où là encore on trouve de tout et très bon, les soirées peuvent se prolonger avec les bars de plage ou les thèmes se succèdent, voir se manger une bonne glace avec le même établissement qu'à Jericoacoara, ainsi que les incontournables soirées dans les dunes. Je connais très bien tout le littoral du Céara, mais je suis vraiment tombé amoureux de ce petit village, avec des gens adorables, même perdu et en panne dans les dunes, il y aura toujours quelqu'un qui sort de nulle part pour vous aider.
Mes coups de coeur à Icaraí : - Les pousadas Villa Mango, Païs Tropical, Casa Zulu, les Casa Guarani, Caju, Manjéricão, Kazabrasil - les restaurants Wind Icaraí pour les BBQ de viande à volonté, Casa Zulu pour le BBQ de poisson, Chez Zé de Praia Azul pour le poulpe, Villa Mango pour les filets mignons et ses bonnes bouteilles, le Caïpi bar pour ses gnocchis maison aux fruits de mer et l'Hibisco pour le peixe parmiggiano - le Caïpi bar, la Terrasse, l'Hibisco bar et Casa de Pedra pour les soirées. - Cabana do Kite avec le meilleur Asaï d'Icaraí et The Spot pour les clubs de kite à squatter sans modération la journée.
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