En recherchant de l'information sur les dates exactes de la mise en place de l'arrêté municipal interdisant l'accès du quartier du Jaï aux véhicules, je suis tombé sur ces deux infos (si ça peut aider) :
- Les dates d'interdiction, sur le site de la ville
- Une interview du maire sur les causes qui l'ont conduit à prendre cet arrêté.
En synthèse, M. Le Dissès, maire de son état, entend par son arrêté résoudre les problèmes suivants :
- des gens qui se garent de façon anarchique, parfois devant les portails des riverains;
- des gens qui viennent faire la fête ou squatter la plage avec des tentes durant la période estivale.
Dans son interview, le maire ne fait aucune allusion aux kiteurs ou planchistes. Il entend seulement réagir aux nuisances provoquées par des indésirables irrespectueux, attirés (toujours plus nombreux) par la qualité grandissante de la plage et des eaux de l'étang de Berre.
Sans doute, nous les kiteurs, ne sommes nous pas irréprochables, mais j'ai la naïveté de croire qu'ils sont assez peu nombreux – ceux de nos rangs - à représenter les nuisances tant redoutées par l'édile de Marignane.
Ce qui semble par trop punitif et sans discernement dans le raisonnement du maire c'est d'établir une stratégie a priori (qui consiste à contrôler physiquement l'accès au quartier et donc de s'en prendre à tout le monde) plutôt qu'a posterori (utiliser les agents municipaux pour évacuer les éventuels indésirables et faire la police). Notons au passage que les activités plagistes ou nautiques sont des pratiques généralement diurnes. On aurait pu envisager que, s'il fallait vraiment éviter que certains montent le camp à grand renfort de gros son et de grands brasiers, la plage et ses proximités soient évacués et fermés dès le soir venu. Avec cette dernière solution, on ne gênait pas grand monde.
Contributions & commentaires