L'écologie est la recherche d'un équilibre entre l'activité de l'Homme et l'environnement. Son objet est de protéger ce dernier pour pérenniser un cadre de vie agréable au premier. Notons au passage que l'homme est au centre de l'équation. C'est lui qui a besoin d'une planète habitable et que ce qu'il y fait, en bien ou en mal, n'a de sens que parce qu'il existe et habite la Terre. Parce que rien n'aurait de sens sans l'Homme. Une jolie planète bien proprette à la faune et la flore resplendissantes ne servirait à rien ni à personne s'il n'y avait aucun homme pour en profiter, ne serait-ce que pour l'admirer. Mieux, au sens de la mécanique quantique, elle n'existerait même pas.
Un univers non observable est inconcevableAparté rapide : on peut objecter à cette logique quantique que notre Terre existait bien avant l'homme puisqu'elle a permis son avènement. Il serait donc faux de prétendre que s'il n'y a personne pour observer un univers (donc une de ses planètes incluses) celui-ci ne peut exister... sauf peut-être à considérer qu'une entité intelligente est elle-même en capacité d'observer la Terre depuis les confins de l'univers. Preuve par l'absurde que nous ne sommes pas seuls ? Passionnant et vertigineux !
Si quelqu'un maîtrise le sujet, ce serait très sympa de nous éclairer (conseil de lecture sur la mécanique quantique).
L'homme est au centre mais ça ne veut pas dire qu'il est la seule variable du système. Des forces cosmiques considérables, connues, méconnues ou encore inconnues, pèsent sur la frêle planète bleue depuis sa naissance. L'humanité est l'espèce endémique dominante qui, par son activité, peut provoquer des déséquilibres importants. Il serait cependant déraisonnable et surtout anti-scientifique de nier sans preuve la possibilité que d'autres facteurs soient aussi entrés en jeu.
Nous n'avons aucun moyen d'action sur ce qui nous vient du cosmos, pas plus sur ce qui se trame sous nos pieds (forces tectoniques). Nous sommes donc contraints de nous concentrer sur ce quoi nous avons un pouvoir, en privilégiant la raison et autant que faire ce peut, en essayant d'éviter le déni, l'hystérie ou la schizophrénie. Et c'est là que nous avons un autre problème.
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